Chaque entreprise vient un jour à se poser la question de sous traiter une partie de sa production ou bien d’internaliser de nouvelles compétences. Mais comment faire un choix bénéfique pour votre business sans prendre de risques ?
Sous traiter ou internaliser : définition
Une entreprise, quand elle doit réaliser des activités qui ne font pas parties de son cœur de métier ou lorsqu’elle souhaite gagner un nouveau marché a le choix entre externaliser ou internaliser. Dans le premier cas, elle confie la réalisation de ces missions à des sous-traitants. Dans le cas inverse, elle confie ces missions à une personne en interne ou embauche .
Ces deux solutions présentent leurs propres avantages et inconvénients, il est donc nécessaire d’approfondir le sujet avant de prendre une décision. Dans cet article, nous vous donnerons tous nos conseils afin de choisir la solution la plus adaptée à votre cas.
Pour cela, nous aborderons les thèmes suivants :
Internaliser : quoi et comment ?
Sous traiter : quoi et comment ?
Sous traiter ou internaliser : la synthèse
Internaliser : quoi et comment ?
Lorsque l’on parle d’internalisation, on suppose qu’une société fait face à un nouveau besoin auquel elle doit répondre. Ce nouveau besoin peut concerner sa production ou encore les services qu’elle propose. Afin de faire un choix éclairé, l’entreprise doit se poser les questions suivantes :
Est-ce un nouveau besoin sur le marché ? Ce besoin rentre-t-il dans la stratégie de l’entreprise ?
En effet, si la nouvelle mission pour laquelle l’entreprise réévalue son activité est un besoin qui tend à se généraliser sur le marché, les facteurs de décisions diffèrent. Il serait alors judicieux de se demander si l’internalisation des compétences liées à cette tâche sont un bon moyen de se différencier face à ses concurrents. A l’inverse, il faut aussi questionner l’intérêé de posséder de telles compétences si de nombreux prestataires sont en mesures de les réaliser pour des coûts plus bas.
Il faut ensuite évaluer si c’est un besoin qui rentre dans la stratégie globale de l’entreprise, notamment en termes de potentiel. Quelle est la part de marché à obtenir ? Quels volumes sont en jeu derrière ce nouveau besoin et cela correspond-il aux ambitions de l’entreprise ?
Quelles sont les ressources nécessaires à cette internalisation ?
En effet, la deuxième question que devrait se poser une entreprise face à une nouvelle compétence, c’est le coût que cela représente de l’internaliser. Ce coût peut comprendre plusieurs choses : l’installation de nouveaux matériels, le recrutement de nouvelles personnes, la formation des salariés…etc. Par exemple, si l’objectif d’une entreprise est d’internaliser une nouvelle compétence complémentaire à sa production, mais qui nécessite l’investissement d’une nouvelle machine, il est judicieux de faire l’étude comparative des coûts globaux. Ces coûts rassemblent l’ensemble des ressources, nécessaires à mobiliser pour le projet (équipes, matériel, place ou locaux, sourcing…)
Le marché est-il pérenne ?
Dans le cas de l’internalisation de nouvelles compétences, l’entreprise doit évaluer la pérennité du marché sur lequel elle souhaite s’introduire, en passant notamment par le chiffre d’affaire généré et la clientèle de ce marché. Il est également important qu’elle fasse l’étude de la concurrence présente sur le marché actuellement. L’entreprise peut ainsi rendre compte du facteur différenciateur qui lui permettra de se positionner et d’offrir une meilleure solution que celle déjà présente sur le marché. L’ensemble de ces informations doivent rentrer dans un cadrage stratégique maximisant les chances de l’entreprise à rentrer sur le marché de façon pérenne et durable.
Sous traiter : quoi et comment ?
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L’externalisation est aujourd’hui une tendance de plus en plus commune à de nombreux secteurs. En effet, de nombreuses entreprises sous-traitent des fonctions non liées au cœur de métier, telles que les ressources humaines, la paie et la comptabilité
Mais il se peut aussi, particulièrement dans le domaine industriel, qu’une entreprise décide de sous-traiter des fonctions « de spécialité », c’est-à-dire qui nécessitent un savoir-faire d’expert. Ces demandes de sous-traitance sont généralement plus ponctuelles. Elles ont lieu notamment lorsque l’entreprise a un besoin spécifique ou à la demande d’un client, mais également dans le cadre d’une insertion sur le marché.
En effet, le principal avantage de la sous-traitance est la possibilité de se concentrer sur les activités principales de l’entreprise en sous-traitant les activités non essentielles. De cette façon, il est possible de faire des économies globales sur l’ensemble de la production. Mais sous traiter est aussi une façon pour les entreprises d’étendre le champ des activités et services qu’elles sont capables de proposer. Sous traiter dans le cadre d’une phase de recherche et développement est un moyen fiable de s’insérer sur un nouveau marché tout en bénéficiant d’aide comme le crédit d’impôt recherche (CIR).
L’externalisation présente de nombreux avantages, mais il faut pour ça, et avant tout, s’assurer de choisir le bon sous traitant. En effet, dès lors qu’elle décharge une partie de sa production à un tier, l’entreprise se rend par la même dépendante de ce tier. Il est donc primordial de s’assurer de la qualité et de la réputation du sous-traitant choisi, afin de réduire tous les risques au minimum. >>> plus de dev pour ramener sur le site ?
Sous traiter ou internaliser : la synthèse
Conclusion
Pour conclure, comment s’assurer de faire le bon choix face à la sous-traitance ou à l’internalisation ? Vous avez face à vous deux solutions tout à fait valables et très utiles, chacune avec ses avantages. Afin de faire le choix le plus judicieux, prenez le temps de réfléchir à votre situation avant de vous lancer. Une réflexion approfondie sur les besoins de votre entreprise vous permettra de faire un choix éclairé.
Rédigé par Arnaud, 05/03/2021